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Le Cocotier

Le Cocotier

Sous-titre
Plantes textiles
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Description du Cocotier

Cocos nucifera L.

(Famille : Arecaceae)

Origine : L’origine du Cocotier est inconnue. Il semble qu’il provienne du Pacifique sud mais il a été introduit dans toutes les zones chaudes du monde. Actuellement, il se trouve sur toutes les plages sablonneuses des tropiques.

 

Palmier élancé, souple et flexible, le Cocotier est un arbre très connu pour l’image exotique, souvent paradisiaque, qu’il représente. Son tronc, ou stipe, peut atteindre 30 m de haut.

Les feuilles sont groupées au sommet en un bouquet d’une vingtaine de feuilles. Celles-ci, pennées, sont grandes jusqu’à 7m de long et 1,5m de large. Les folioles (jusqu’à 300 par feuille) sont souples, nervurées, d’un vert brillant.

Les inflorescences apparaissent à l’aisselle des feuilles. Il s’agit d’épis dans lesquels les fleurs femelles, peu nombreuses, sont situées à la base et les fleurs mâles, abondantes, sont situées vers le sommet.

Le fruit est une drupe fibreuse, ovoïde, pouvant atteindre 30 cm de diamètre. La partie fibreuse, le coïr, est généralement éliminée et le produit fourni sur les marchés est constitué par la graine entourée de l’endocarpe très dur, la noix de coco.

Après ouverture, la noix de coco comprend une couche d’albumen blanchâtre, spongieuse, comestible, le coprah, qui tapisse la coque et un liquide, l’eau de coco, turbide et stérile.

Extraction de la fibre 

Partie utilisée pour l’extraction de la fibre : Le fruit (enveloppe externe et fibreuse du fruit, le coïr).

Les fruits sont cueillis avant la maturation afin que les fibres soient moins lignifiées. Après avoir retiré le noyau du fruit, l’enveloppe est mise à tremper pendant plusieurs semaines dans de l’eau douce, de l’eau salée et de l’eau saumâtre jusqu’à ce que les fibres se détachent. Le rouissage a lieu dans de l’eau stagnante.

Afin de rendre les fibres souples, elles sont battues, broyées, foulées puis lavées et séchées. La fibre obtenue est tenace, grossière et raide. C’est la seule fibre textile extraite de fruits utilisable pour le filage.

Usages

Le coïr, aussi désigné sous le nom de bourre, permet la confection de tissus grossiers, de cordages, de filets ou encore de nattes et tapis. Cependant, toutes les parties du Cocotier sont utiles.

La foliole est tressée pour fournir des objets utilitaires de la vie quotidienne (vanneries, chapeaux,…).

La feuille entière (palme) sert à fabriquer des cloisons, des clôtures, des toitures. Le stipe, imputrescible, sert dans la construction (poutres, poutrelles, pilotis, cloisons, clôtures,…).

La sève sucrée, extraite des inflorescences, est consommée immédiatement ou après fermentation pour donner un vin pétillant faiblement alcoolisé. L

e bourgeon terminal donne « le coeur de palmier », légume croquant, sucré, à déguster en salade.

La coque du fruit (l’endocarpe) sert de récipient, mais aussi, après calcination, à fabriquer le « charbon végétal activé » utilisé en médecine dans les troubles digestifs.

Enfin, la noix de coco fournit le « coprah ». L’albumen, séché en lamelles blanchâtres, sert de base à l’extraction de l’huile de coprah. Raffinée, cette huile est alimentaire, mais sa principale utilisation est dans l’agroalimentaire (industrie des margarines, des huiles de friture, des beurres végétaux). De l’huile de coprah, on retire également toute une série de substances semisynthétiques nécessaires à l‘industrie des cosmétiques et pharmaceutique.

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