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How to reconcile economic growth and sustainable development?

Comment concilier développement durable et croissance économique ?

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Texte

Epuisement des ressources naturelles et de la biodiversité, réchauffement climatique… notre modèle économique a montré ses limites. Aujourd’hui, la croissance économique doit adopter une approche durable afin de relever les défis du développement durable. 

Vers une croissance économique portée sur le long terme

Pour la plupart d’entre nous, le développement durable apparaît comme contradictoire avec l’économie telle qu’on la connait. Et pourtant, le développement durable ne pourrait pas faire sans l’économie : elle permet à l’homme de subvenir à ses besoins. En quoi consisterait une nouvelle économie, une économie durable ? Depuis les années 50, la croissance économique est basée sur la productivité.

  • L’objectif est la production immédiate : dans une vision à court terme, il faut produire plus et plus vite, quel qu’en soit le « prix » humain ou environnemental : Augmentation des inégalités, des mauvaises conditions de travail.
  • Exploitation des ressources naturelles, pollution de l’air, des sols, de l’eau, émission de gaz à effet de serre, épuisement des sols…

A cette vision s’oppose celle de la nouvelle économie : aujourd’hui, l’économie durable considère la réponse aux besoins humains sur du long terme. Utilisation d’énergies renouvelables, innovations techniques pour consommer moins, recycler les déchets, ne plus polluer… l’économie qui prend soin de l’environnement est un nouveau modèle qui permet de répondre aux besoins de tous les humains dans l’immédiat, et tout en assurant l’avenir. C’est la green economy. 

La green economy

L’économie verte est un modèle apparu avec l’émergence du développement durable : elle en reprend les principes, en gardant comme valeur le respect de la nature et sa valorisation. En 2011, le Programme des nations unies pour le développement – PNUD – en donne la définition suivante : c’est « une économie qui engendre une amélioration du bien-être humain et de la justice sociale, tout en réduisant sensiblement les risques environnementaux et les pénuries de ressources ».

En pleine ébullition, le secteur promet :

  • La réduction de CO² et de pollution
  • La préservation de la biodiversité,
  • Un meilleur rendement pour une utilisation moindre des ressources naturelles

Axée sur l’environnement, l’économie verte est aussi sociale. Créatrice d’emplois et de revenus, elle améliore le bien-être au travail de ses salariés et la qualité de vie en général. Les pratiques des entreprises vertes améliorent nettement les conditions de santé et de sécurité des travailleurs. La motivation est aussi au rendez-vous, pour une plus grande efficacité. Protection de l’environnement, innovation technique, motivation et cohésion sociale, efficacité… en conjuguant les dimensions économiques, sociales et environnementales, la green economy tend à créer un cercle vertueux. 

Les secteurs d’une économie verte

A quels secteurs les principes « verts » peuvent-ils s’appliquer ? Les entreprises de pointe se lancent dans les nombreux champs d’application de la green economy. 

Energies renouvelables 

Pour répondre au constat d’un épuisement des ressources, le premier secteur à révolutionner est bien celui de l’énergie. Solaire, éolien, hydraulique, géothermique… les solutions sont nombreuses, le secteur est porteur ! 

Construction écologique 

Du chauffage à l’évacuation des déchets, de la peinture aux tuiles du toit, l’écoconstruction se doit de respecter l’environnement dans tout ce qu’elle touche. Durable, elle intègre aussi la dimension sociale, en impliquant ses acteurs, en valorisant le territoire et ses traditions, en misant sur la participation, la collaboration, la solidarité. 

Transport et infrastructures 

En zone rurale comme en zone urbaine, les collectivités s’attachent de plus en plus à développer l’écomobilité, c’est-à-dire les déplacements par véhicule propre : transports collectifs à énergie verte, aménagement de pistes cyclables et voies piétonnes, service de voitures électriques… 

Gestion de l’eau et des déchets 

Dans la perspective d’une économie dite « circulaire », les déchets et le gaspillage d’énergie comme de matière première doivent être limités. Cela invite à une meilleure gestion de l’eau, de la production au traitement des eaux usées en passant par sa distribution. La gestion des déchets repose sur une amélioration du tri, de la collecte, du transport, du recyclage et de la réutilisation. 

L’aménagement du territoire 

L’enjeu de l’aménagement du territoire est celui de la préservation et de la valorisation de la biodiversité. Aménagements de parcs et d’espaces verts en ville, agriculture biologique et raisonnée en zone rurale… chaque action sur le territoire doit considérer son impact sur l’environnement.

Texte

Valoriser la biodiversité en ville « Sauvages de ma rue » est un programme de sciences participatives qui permet aux citadins de se familiariser avec les espèces végétales qui poussent dans les rues. Le but étant d’enrichir les connaissances scientifiques sur la répartition des espèces végétales en ville. Lancé en 2011 par le Muséum national d’Histoire naturelle, Klorane Botanical Foundation a souhaité soutenir le programme « Sauvages de ma rue », en partenariat avec Tela Botanica afin de sensibiliser les citadins à la botanique et favoriser la biodiversité en ville. Collaboration, solidarité, innovation et créativité… c’est aussi ça, l’économie !

goutte d'eau sur herbe

LES TROIS PILIERS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Une vision holistique pour aboutir à un nouveau modèle de société, ayant pris en compte les limites posées par l’épuisement des ressources naturelles, la nécessité de réduire et d’éradiquer les inégalités, et la remise en question des modes de production de valeur.